dimanche 5 septembre 2010
Le lac Rose est un grand lagon peu profond, situé à quelques centaines de mètres de l’océan et entouré de dunes et de filaos. Il doit sa couleur à la présence de micro-organismes et à la forte concentration de minéraux.
Jour et nuit, il y règne une intense activité de centaines de personnes se livrant à l’extraction du sel (300 grammes dans chaque litre). Enfoncés jusqu’à la taille, les hommes arrachent les croûtes de sel déposés sur le fond et remplissent des pirogues que des femmes portent, à intervalles réguliers, sur la berge. Le sel récolté est ensuite vendu à des intermédiaires qui le commercialisent en ville.
Une curiosité scientifique menacée
Pour les biologistes, le lac Retba entre dans la catégorie des milieux extrêmes du fait de sa forte concentration en sel (de 80 g à 300 g/l de sel par litre). A titre de comparaison, la concentration en sel de l’eau de mer est de l’ordre de 32 g/l.Pour les microbiologistes, le lac Retba est un lieu magique qui recèle des espèces rares et peu étudiées, les bactéries de l’extrême ! Des scientifiques ont déjà isolé de ce lac trois nouvelles bactéries dont une des bactéries la plus résistante au sel de sa catégorie ! Cet écosystème unique est pourtant gravement menacé par la surexploitation du sel marin. Si au XVe siècle, la surface du lac était de 15 km2, elle est passée à 4 km2 en 1976 et ne cesse de diminuer depuis.
Moment de détente pour une baignade inédite. Pas besoin de savoir nager, la densité de sel nous économisera tout effort pour flotter dans une eau rose et chaude.
Nos pieds s'enfoncent dans une vase épaisse, pas très agréable ! |
Trop fort , on pourrait même lire le journal ! |
Déjeuner avec Cheik notre guide de la semaine |
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